Coupures de journaux : Tunisie Vs Espagne
Espagne-Tunisie : opposition de style et d’analyse [source : Libon]« Cela sera la confrontation de deux styles », a affirmé l’entraîneur français au camp de base de la Tunisie à Schweinfurt.
« Son football ressemble au nôtre », avait déclaré Xavi vendredi à propos du futur adversaire de l’Espagne. « Nous avons vu peu de choses (de la Tunisie), avait-il ajouté, mais c’est peut-être un adversaire plus technique que l’Ukraine. » « Nos joueurs aussi sont bons et ont peut-être un peu plus de puissance », assurait Roger Lemerre.
« C’est normal qu’il pense cela de son équipe, a expliqué hier le gardien de la « Selección », Iker Casillas, lors de la conférence de presse d’avant-match. Ça me semble logique ».
Le sélectionneur espagnol Luis Aragones semblait surtout redouter le milieu de terrain tunisien. « Ils ont un milieu de terrain très fort, soulignait-il. C’est une équipe très technique avec un gros physique. » Pour lui faire face, le « sage » Aragones devrait faire appel aux mêmes joueurs que contre l’Ukraine (victoire 4-0).
« Vu comment ça se passe jusqu’ici, il est logique que l’entraîneur continue à faire confiance aux mêmes joueurs », confiait samedi le jeune milieu Francesc Fabregas, entré en jeu devant les Ukrainiens.
En cas de victoire au stade Gottlieb-Daimler de Stuttgart, la « Selección » serait assurée de se retrouver en 8e de finale, voire même de terminer à la première place en fonction du résultat de l’autre match du jour, Arabie saoudite-Ukraine.
Pour la Tunisie, une défaite ne serait évidemment pas une bonne chose, surtout si l’Ukraine, son adversaire lors du dernier match, venait à battre l’Arabie saoudite. Mais elle ne serait pas éliminée.
Tunisie-Espagne demain à Stuttgart [source : Maroc]
Jamais l’Espagne n’a effectué meilleure entrée en lice que dans cette Coupe du Monde de la FIFA. Les quatre buts infligés à son principal adversaire ont gonflé le moral des troupes d’Aragonés et leur ont permis de s’attirer nombre de compliments, en particulier pour la qualité de son entrejeu. Sous la houlette de Xavi et avec une paire d’attaquants (Torres et Villa) très inspirés, la Furia roja a aisément conquis ses trois premiers points, faisant taire du même coup ses détracteurs, qui se plaignaient de son improductivité.
L’équipe de Tunisie a, quant à elle, arraché un match nul 2-2 dans le temps additionnel face à l’Arabie Saoudite, qui avait pourtant retourné la situation après avoir été menée 1-0 en première mi-temps. Le but salvateur de Radhi Jaïdi, marqué à la 94ème minute, aura permis aux joueurs du Maghreb d’inscrire un point qui pourrait s’avérer déterminant pour la suite du tournoi. Le buteur reconnaissait lui-même après le match que les Tunisiens avaient souffert et qu’ils avaient livré leur plus mauvaise prestation depuis longtemps.
Étant donné que Francileudo Dos Santos, l’arme principale de la Tunisie, ne s’est toujours pas remis de sa blessure contractée lors du dernier match de préparation, les Aigles de Carthage devront compter sur la rapidité et les dribbles de Zied Jaziri. Véritable héros national depuis les buts qu’il a inscrits en Coupe d’Afrique des Nations 2004, Jaziri constitue une menace permanente pour les défenses, qui craignent ses changements de rythme et sa force de frappe.
Les portes de l’espoir [source : Sénégal]
Superbe victoire en ce qu’elle met fin à une très longue attente. Elle aurait certes pu être bien plus confortable, tant les Ghanéens ont dominé leurs vis-à-vis. Mais, on l’a déjà dit, les attaquants, le premier pays à décrocher quatre titres de champion d’Afrique (1963, 65, 78 et 82) en a produit de bien plus performants que ceux chargés, en Allemagne, de mettre le feu aux défenses adverses. En fait, Asamoah plus Amoah n’égalent même pas Anthony Yeboah, sans parler des Opake Afrye et Opuku N’ti. La victoire n’en est que plus belle à savourer, puisque décrochée avec les tripes, grâce à un bel esprit de corps et d’équipe.
Ce premier succès, le Ghana l’a voulu, l’a cherché d’entrée (avec le but le plus rapide de la compétition) et l’a consolidé en fin de partie (avec ce deuxième but–assommoir). Ratomir Dujkovic, l’entraîneur serbe des « Black stars » avait averti que son équipe ne craignait personne et qu’elle jouait toujours pour gagner. Il a joint l’acte à la parole. Tous les techniciens ne peuvent pas en dire autant ; et certains s’en mordent déjà les doigts avant d’en faire les frais, tout prochainement.
En fait, le Mondial est un événement tellement fort, une occasion tellement rare et précieuse qu’on ne peut se permettre de remettre ses ambitions à plus tard. On n’y vient pas pour apprendre, mais bien pour saisir à fond chaque minute. Qui, en effet, joueur, équipe ou technicien, est sûr d’être encore là dans quatre ans, lors du prochain Mondial pour faire prévaloir son expérience ? Le Ghana a compris le topo qui a mordu dans tous ses matches comme un mort de faim ou plutôt un assoiffé de victoire. Et il a été récompensé, puisque le voici désormais plus sérieux porteur des espoirs africains dans ce Mondial.
Peut-on en espérer autant du Togo, aujourd’hui, face à la Suisse, voire de la Tunisie contre l’Espagne ? Pourquoi pas ! Vous souvenez-vous d’un certain 18 juin 2005 ? Ce jour-là, sans avoir été bons, les « Eperviers » s’en étaient repartis à tire-d’aile de Dakar avec le point inespéré et inattendu du nul qui leur balisait la route vers ce Mondial. Un an et un jour plus tard, les voici aujourd’hui face à un défi encore plus ardu : vaincre les Helvètes et s’entrouvrir les portes de l’espoir. Nul doute que ce sera tout sauf facile. Pensez-vous que ce le fut pour le Ghana qui a décroché samedi son … tchèque ? Ça l’est rarement à ce niveau. Et c’est pour cela justement qu’on doit être à la hauteur. Pour ne pas donner l’impression de s’être égaré à la table des grands. Le Ghana a montré le chemin à prendre…
B. KHALIFA NDIAYE
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